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Psychologue C-G
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CHARCOT
(Jean Martin), neurologue français (Paris 1825 - lac des Settons 1893). Professeur d'anatomie pathologique à la Salpêtrière. Il a décrit la symptomatologie de la plupart des grandes maladies organiques du système nerveux; il a accordé une importance particulière à la névrose, qu'il définit comme e un état morbide ayant évidemment pour siège le système nerveux et qui ne laisse sur le cadavre aucune trace matérielle décelable >. S'occupant des hystériques, il constate que les crises sont provoquées par le souvenir enfoui d'un violent choc émotionnel. Il fut l'un des premiers à utiliser l'hypnose et la suggestion pour traiter ces affections. Ses leçons, traduites dans les principales langues, sont assidûment suivies et lui valent une réputation mondiale. S. Freud a été l'un de ses disciples. Il a eu pour élèves directs de grands neurologistes français, comme Babinski, Déjerine, qui ont rendu célèbre l'école de la Salpêtrière. (V. hystérie.)
CLAPAREDE
(Edouard), psychologue suisse (Genève 1873 - id. 1940). Il fut professeur à l'université de Genève et dirigea le laboratoire de psychologie qui lui était attaché. Son rayonnement intellectuel et l'influence de sa pensée continuent de s'exercer sur des générations de pédagogues, à travers ses nombreuses publications : l'Education fonctionnelle, Comment diagnostiquer les aptitudes chez les écoliers, etc. Aux théories statiques de son époque, qui font de la psychologie une science analytique et mécaniste, il oppose une conception moderne, dynamique et fonctionnelle, de cette discipline. La psychologie doit étudier les phénomènes psychologiques par rapport à l'ensemble des réactions de l'organisme, en les réintégrant dons la totalité de la conduite; tout fait mental est une conduite, et toute conduite est adaptative. Ses méthodes sont l'observation et l'expérimentation. Ayant découvert et énoncé un certain nombre de lois psychologiques, CIaparède les applique à la pédagogie (Psychologie de l'enfant et Pédagogie expérimentale). Ses principes se retrouvent dans le mouvement pédagogique appelé « école active ». (V. active [école].)
DEBESSE (Maurice)
Psychologue français (1903). Docteur ès lettres (1937), il est successivement professeur de psychopédagogie à la faculté des lettres de Strasbourg et titulaire de la chaire de pédagogie à la faculté des lettres et sciences humaines de Paris. Dans son livre la Crise d'originalité juvénile, il a étudié avec beaucoup de sagacité le comportement révolutionnaire de l'adolescent. Il est l'auteur d'autres ouvrages sur l'adolescence (Comment étudier les adolescents, les Etapes de l'éducation, la Psychologie de l'enfant [ouvrage collectif]) et du chapitre relatif aux « Méthodes pédagogiques » du Traité de psychologie appliquée (t. IV) d'H. Piéron.
DECROLY (Ovide)
Psychopédagogue belge (Renaix, Belgique, 1871 -Bruxelles 1932). Après avoir fondé à Bruxelles un institut pour enfants anormaux qu'il observe et s'efforce d'éduquer, il étend son activité à l'éducation des normaux. Par souci de rigueur scientifique, il emploie la méthode des tests, nouvellement créée par A. Binet, et l'enregistrement cinématographique.
L'éducation, pense-t-il, doit être centrée sur les besoins essentiels et les intérêts de l'enfant : se nourrir, se protéger contre les intempéries, se défendre contre les dangers extérieurs, agir et se récréer. La base de tous les exercices étant l'observation, le maître doit mettre l'écolier en contact direct avec le monde des êtres et des choses qui l'entoure. L'enfant doit travailler sur les documents qu'il a recueillis lui-même. Son vocabulaire qui s'enrichit n'est pas formé de mots vides, mais de termes pleins d'expériences vécues. La lecture, l'écriture, le calcul qui s'y rapportent ne sont plus des exercices fastidieux, mais des travaux vivants, liés à la vie de l'enfant.
Pour s'exprimer, il ne dispose pas seulement du langage écrit ou parlé, mais encore du dessin, du modelage, de la danse, du chant et du jeu dramatique. Les méthodes pédagogiques d'O. Decroly (jeux éducatifs, méthode globale, centres d'intérêt), qui ont connu une grande faveur auprès des éducateurs occidentaux, ont été totalement adoptées, en Belgique, pour l'enseignement primaire.
(V. active [école], méthode globale.)
DELAY
(Jean), médecin et psychiatre français (Bayonne 1907). Agrégé de médecine à trente et un ans, docteur ès lettres à trente-cinq ans, il devient à trente-neuf ans professeur titulaire de la chaire des maladies mentales et de l'encéphale. Il exerce une grande influence sur la psychiatrie contemporaine grâce à ses travaux remarquables sur le sens du toucher (les Astéréognosies et les sensibilités cérébrales, 1934), la mémoire (les Dissolutions de la mémoire, 1942; les Maladies de la mémoire, 1943), les Dérèglements de l'humeur (1946), les émotions, les mécanismes physiologiques et biologiques de l'électrochoc, la psychopharmacologie (drogues hallucinogènes, « tranquillisants », etc. ».
Son oeuvre littéraire est également importante (trois livres de nouvelles et, surtout, la Jeunesse d'André Gide, 1957). Il fut élu membre de l'Académie de médecine en 1955, puis, quatre ans plus tard, membre de l'Académie française. Il est, dit le professeur Pasteur Vallery-Radot, « le plus illustre représentant d'une discipline nouvelle, la psychologie scientifique ».
DEWEY (John)
[1859-1952]. Professeur de philosophie et de psychologie à l'université de Chicago (1894), il crée une « école laboratoire », annexée à sa chaire, dans laquelle il expérimente ses techniques éducatives. Au lieu du climat autoritaire traditionnel, il y introduit l'engagement libre et la démocratie. L'enfant ne vient pas à l'école pour acquérir des connaissances qui lui serviront, peut-être, plus tard, mais pour résoudre les problèmes qu'il rencontre au contact de son milieu. Le maître est un guide, qui conseille et aide comme un camarade plus expérimenté. A l'égard de l'enfant, il se comporte comme un partenaire égal, à qui il fait partager son expérience. Le point de départ de son action est le problème de l'enfant, celui auquel il se heurte dans la situation spécifique et actuelle. Dewey attend de l'enfant qu'il agisse au lieu d'écouter, qu'il fasse ses propres expériences au lieu d'admettre d'emblée et sans esprit critique les informations reçues. Ses travaux ne sont pas seulement verbaux, sans fin précise, mais, au contraire, orientés vers un but pratique bien défini, la réalisation d'un projet personnel, librement choisi : fabriquer du pain, des objets en céramique ou de l'électricité, par exemple. L'enfant, devant son problème, est mis dans l'obligation de se documenter par des visites, des enquêtes, des lectures, et d'organiser son travail. Parmi les nombreux ouvrages de Dewey, retenons l'Ecole et l'enfant. (V. active [école].)
DUMAS
(Georges), psychologue français (Lédignan, Gard, 1866-id. 1946). Ancien élève de l'Ecole normale, agrégé de philosophie, il fut reçu docteur en médecine (les Etats intellectuels dans la mélancolie, 1894) et docteur ès lettres (la Tristesse et la Joie , 1900). Chargé de cours, puis professeur titulaire à la Sorbonne (1912), il écrivit plusieurs ouvrages, dont un Traité de psychologie (1923). Il dirigea le Nouveau Traité de psychologie (1930-1946), qui ne fut jamais terminé, et contribua puissamment aux progrès de la psychologie scientifique et au développement de la psychophysiologie.
DURKHEIM
(Emile), sociologue français (Epinal 1858 - Paris 1917). Agrégé de philosophie, docteur ès lettres (1893), il fut professeur à la Sor bonne et l'un des promoteurs de l'école sociologique française. Ses principales idées ont été exprimées dans sa thèse principale, la Division du travail social. Il y montre que la conscience individuelle est soumise à la conscience collective autant, sinon davantage, qu'aux influences corporelles. Son ouvrage le Suicide (1897) repose sur la notion que l'autodestruction est liée aux conditions sociales, à une impossibilité d'intégration du sujet dans la communauté humaine. Il a encore formulé les Règles de la méthode sociologique (1894) et étudié les Formes élémentaires de la vie religieuse le système totémique en Australie (1912).
EBBINGHAUS
(Hermann), psychologue allemand (1850-1909), surtout connu pour ses recherches en psychologie expérimentale portant sur les conditions de l'apprentissage et de la mémoire. En utilisant des listes de syllabes dépourvues de signification, qu'il fait apprendre à des étudiants, il établit une série de lois désormais classiques (relatives au nombre des répétitions, à la position des éléments dans les séries, etc.), sur lesquelles reposent les théories modernes de l'apprentissage.
FECHNER
(Gustav Theodor), philosophe allemand (Gross-Särchen 1801 -Leipzig 1887). D'abord médecin, puis professeur de physique (Leipzig, 1834), il enseigna la philosophie et s'intéressa à la psychophysique dont Weber était l'initiateur. S'inspirant des travaux de ce dernier sur les sensations il énonça une loi (la sensation croit comme le logarithme de l'excitation) qu'il crut pouvoir généraliser à tous les faits de conscience. Il est l'un des premiers auteurs à avoir introduit la mesure en psychologie. (V. psychophysique, sensation, seuil.)
FRAISSE (Paul)
Psychologue français (Saint-Étienne 1911). Docteur en philosophie de Louvain et docteur ès lettres, il est directeur du laboratoire de psychologie expérimentale et comparée à l'Ecole pratique des hautes études (1952) et professeur à la Sorbonne (1957). Soucieux de constituer la psychologie en science, il utilise la méthode expérimentale pour analyser les faits connus par l'observation. Son attitude objective reste cependant soumise à une conception humaniste du psychisme qui lui interdit de traiter l'homme en objet. On lui doit de précieux ouvrages sur les Structures rythmiques (1956), la Psychologie du temps (1957), un Manuel de psychologie expérimentale (1956) et un Traité de psychologie expérimentale (en collaboration avec J. Piaget).
FREUD (Sigmund)
Neuropsychiatre autrichien (Freiberg, Moravie, 1856 -Londres 1939). Poursuivant ses études médicales à Vienne, il se spécialise en neurologie, fait d'importants travaux sur l'anatomie comparée du système nerveux et les encéphalopathies infantiles, et découvre les propriétés anesthésiques de la cocaïne. Privatdocent de la faculté de Vienne, il vient en France pour compléter sa formation médicale en 1885, il suit l'enseignement de Charcot à la Salpêtrière et, en 1889, celui de Bernheim à Nancy. De retour à Vienne, il devient le collaborateur de J. Breuer, avec lequel il publie (en 1895) ses Etudes sur l'hystérie. Convaincu que les névroses sont des maladies psychiques indépendantes de toute lésion organique, causées par des chocs affectifs oubliés, il est à la recherche d'une méthode susceptible de ramener au jour les traumatismes enfouis. Après avoir utilisé, successivement, l'hypnose, puis un traitement par questions, Il emploie la méthode des libres associations et formule la règle de non-omission (le patient doit dire tout ce qui lui vient à l'esprit). Il étudie les rêves, en démonte les mécanismes principaux, élabore les notions de censure, de refoulement, de libido, d'inconscient, préparant par phases successives une nouvelle psychologie, connue sous le terme de psychanalyse.
Un rare courage... Freud avec son petit-fils Stephan Gabriel. Berlin, 1922.
Il ne s'agissait plus d'une simple thérapeutique, mais d'une doctrine qui remettait en question les idées que l'on se faisait de la condition humaine. Avec un rare courage et une constance exemplaire, S. Freud continua sa recherche, en dépit de l'hostilité que ses conceptions révolutionnaires suscitaient. Son œuvre est considérable. « Par sa fécondité, dit Ed. Claparède, elle constitue l'un des événements les plus importants qu'ait jamais eu à enregistrer l'histoire des sciences de l'esprit.» Parmi ses très nombreux ouvrages, citons FRIEDMANN
(Georges), sociologue français (Paris 1902 - id. 1977). Ancien élève de l'Ecole normale, agrégé de philosophie et docteur ès lettres, il est directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études (1948) et directeur du Centre d'études des communications de masse. Ses recherches portent, essentiellement, sur la psychosociologie du travail. Parmi ses nombreux ouvrages, les plus connus sont les Problèmes humains du machinisme industriel (1947), Où va le travail humain? (1951), le Travail en miettes (1956).
GESELL
(Arnold), psychologue américain (AIma, Wisconsin, Etats-Unis, 1880 - New Haven 1961). Comme sa mère, institutrice dans une école pour enfants difficiles, il enseigne d'abord comme instituteur et devient principal de collège. Mais, sentant la nécessité d'une formation psychologique, il devient l'élève de Stanley Hall et obtient, en 1906, le grade de docteur en philosophie. Sans abandonner ses activités pédagogiques, il entreprend des études médicales, à la fin desquelles il est nommé professeur d'hygiène de l'enfant à l'école de médecine de Yale. Dans ses cours, il ne présente pas d'enfants déficients à ses étudiants, mais des normaux, car on ignore à peu près tout de leur développement. Pendant des années, il étudie les mêmes sujets, en utilisant les tests (il a créé des baby-tests), l'analyse cinématographique (110 km de films, mis en fiches) et la méthode des cojumeaux. Comme H. Wallon, en France, il a introduit en psychologie la notion de maturation et insisté sur les conditions humaines de b croissance. De son oeuvre, extrayons sa célèbre trilogie le Jeune Enfant dans la civilisation moderne, l'Enfant de 5 à 10 ans et l'Adolescent de 10 à 16 ans. (V. baby-test, cojumeaux [méthode des].)
GOLDSTEIN (Kurt)
Neurologiste d'origine allemande (1878-1965). Après avoir enseigné la neurologie et la psychiatrie dans plusieurs universités d'AIlemagne (Königsberg, 1912; Francfort-sur-le-Main, 1918; Berlin, 1922), il quitte son pays pour fuir le régime nazi (1933). Réfugié aux Etats-Unis, il reprend son enseignement à l'université Columbia (1936), puis à Harvard (1940). Ses travaux sur les blessés du cerveau l'ont amené à critiquer la théorie des localisations cérébrales, à reconsidérer le problème du fonctionnement du système nerveux et de l'organisme en général. Il arrive à la conviction que celui-ci se comporte comme un ensemble corps-esprit indissociable, qu'il réagit dans sa totalité quand une partie est affectée et que le tout règle les parties. Son ouvrage sur la Structure de l'organisme figure parmi les oeuvres les plus importantes de notre époque.
GUILLAUME
(Paul), psychologue français (1878 - 1962). Professeur à la Sorbonne , il fit connaître la Gestalttheorie en France par son livre la Psychologie de la forme (1937). Ses recherches ont surtout porté sur la psychologie animale et la psychologie de l'enfant. On lui doit plusieurs ouvrages, dont l'Imitation chez l'enfant (1925), la Formation des habitudes (1936) et un Manuel de psychologie. (V. Gestaltpsychologie.)
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Psychologues A-B
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ADLER (Alfred)
Médecin et psychologue autrichien (Vienne 1870 - Aberdeen 1937). Elève dissident de S. Freud, Adler admet la notion d'inconscient dynamique, mais minimise le rôle de la sexualité dans la genèse de la personnalité et les névroses. Pour lui, qui fut dans son enfance faible et souffreteux, les facteurs individuels et sociaux sont déterminants. L'homme a conscience de sa faiblesse et cherche à y remédier. L'enfant a hâte de grandir, car l'acquisition de la force et de la puissance est aussi celle de la sécurité. Le névrosé, qui n'a pas réussi cette adaptation, doit être éduqué afin de pouvoir s’intégrer harmonieusement dans son monde et s'ajuster à ses valeurs. Adler est l'auteur de nombreux articles et ouvrages, dont les plus importants sont le Tempérament nerveux et le Sens de la vie. (V. inconscient.)
ALAIN
(Emile Chartier, dit), philosophe français (Martagne 1868 -Le Vésinet 1951). Professeur au lycée Henri-IV, son influence s'exerça profondément sur de nombreuses générations d'étudiants. Il est surtout connu par ses Propos (Propos sur le bonheur, les Idées et les Ages, Propos sur l'éducation, etc.). Pédagogue, il se veut éducateur et, à travers l'écolier, il recherche l'homme qu'il faut éduquer, discipliner. La méthode qu'il prône est sévère, reposant sur la contrainte, la difficulté, l'effort. Dans son système pédagogique, rigide et froid, seuls comptent le triomphe de soi et l'exercice de la volonté.
Ces principes austères conviennent aux adolescents, qui aiment généralement l'effort, parce qu'il est un moyen de s'affirmer. Mais il n'en est pas de même pour le jeune enfant. Pour lui, qui est régi par le principe de plaisir, la difficulté n'offre aucun attrait. Cependant, il est capable de faire les efforts nécessaires pour la surmonter, lorsqu'il en comprend l'intérêt et qu'il a une forte motivation. Les éducateurs contemporains ont bien saisi l'importance de cette notion, que l'on retrouve dans tous les systèmes pédagogiques modernes groupés, habituellement, sous le' vocable d’école active s. (V. active (école), plaisir.)
ALEXANDER (Franz)
Psychanalyste américain (1891-1964). Après avoir été assistant à l'Institut de Berlin (1920), Franz Alexander s'installa, en 1923, à Chicago (Etats-Unis), où il fut professeur de clinique psychiatrique. Il est surtout connu pour ses études sur les affections psychosomatiques (la Médecine psychosomatique) et ses conceptions psychanalytiques sont largement diffusées dans de nombreux ouvrages dont plusieurs sont traduits en français (Principes de la psychanalyse, Psychothérapie analytique). Alexander s'intéresse davantage aux situations conflictuelles dans lesquelles se trouve l'adulte qu'à ses conflits infantiles, et il n'hésite pas à intervenir activement, par ses encouragements, pour aider le patient à dépasser les obstacles qui l'arrêtent. Par ses interventions, il s'efforce de rendre au sujet son indépendance en lui signalant tout ce qui constitue une entrave à l'exercice de son autonomie morale. Cette attitude permet, le plus souvent, d'abréger la durée de la cure (qui n'est plus une véritable psychanalyse), mais elle comporte le danger de voir l'analyste substituer à personnalité à celle, plus faible, du malade, qui risque de ne jamais pouvoir s'épanouir. Cet écueil n'a pas échappé à Alexander, qui, dans certains cas où un tel aménagement de la cure analytique peut échouer, continue d'appliquer rigoureusement les principes de la méthode freudienne. (V. psychanalyse, psychosomatique.)
BABINSKI
(Joseph), neurologue français (Paris 1857 - id. 1932). Il est surtout connu pour ses travaux sur le système nerveux. Il a montré le caractère artificiel des troubles observés dans l'hystérie dite « hystérie de conversion » et à laquelle il a donné le nom de pithiatisme, qui sont guérissables par la persuasion.
BARUK
(Henri), psychiatre français (Saint-Avé, Morbihan, 1897). Professeur agrégé de médecine psychiatrique à l'université de Paris depuis 1946, et médecin-chef de la Maison nationale de Saint-Maurice (1932), il a orienté ses recherches, principalement, sur les conditions neurologiques et chimiques des maladies nerveuses (étude « des troubles mentaux dans les tumeurs cérébrales » [1926] et de la catatonie provoquée chez les animaux : la Catatonie expérimentale par la bulbocapnine ([193O]). Par la suite, il s'intéressa particulièrement aux problèmes moraux dans la folie, au sens de la justice et à la conscience morale (Psychiatrie morale expérimentale, 1945).
BECHTEREW
(Vladimir Mikhailovitch), psychophysiologiste russe (Viatka 1857 — Leningrad 1927). Il est surtout connu par ses travaux sur le conditionnement chez l'animal et l'homme. On lui doit une Psychologie objective (1913), les Fondements d'une réflexologie génétique et, surtout, les Principes généraux de la réflexologie humaine. Il remarqua que le corps possède une mémoire organique et que des réflexes « accidentels », d'origine naturelle (comme le mouvement involontaire de recul que l'on a devant un serpent inoffensif), coexistent avec les réflexes acquis par l'éducation. (V. conditionnement.)
BERGER
(Gaston), philosophe et psychologue français (Saint-Louis du Sénégal 1896-Longjumeau 1960). Psychologue-né, s'intéressant avec une aimable simplicité aux individus, toujours orienté vers l'action, Gaston Berger fut successivement industriel à Marseille (après avoir publié, en 1925, un mémoire sur les Conditions de l'intelligibilité et le problème de la contingence), professeur à la faculté des lettres d'Aix-en-Provence (1941) et directeur de l'enseignement supérieur (1953). Influencé par les travaux de Heymans et Wiersma sur la caractérologie, il contribua à la diffusion de la typologie hollandaise par son enseignement universitaire et la publication de son Traité pratique d'analyse du caractère (1950). Dans son ouvrage l'Homme moderne et son éducation, qui fut édité après sa mort (1962), il étend ses principes à l'éducation, qui devrait être, selon lui, permanente et conçue pour faire de nos enfants, non plus des « savants », mais des inventeurs.
BERGSON
(Henri), philosophe français (Paris 1859-id. 1941). Brillant élève de l'Ecole normale supérieure, il passe l'agrégation de philosophie et devient docteur ès lettres à trente ans. Par la suite, il est nommé professeur au Collège de France, est élu à l'Académie française (1914) et obtient le prix Nobel (1928). Psychologue de la vie intérieure, il dénonce le caractère artificiel de l'introspection purement intellectuelle, analytique, qui ne permet pas d'appréhender toute la richesse des phénomènes psychiques. Pour cela, dit-il, il est nécessaire de faire appel à l'intuition, qui saisit l'objet de pensée immédiatement et dans son essence même. Aux vues associationnistes il appose le courant de conscience, l'élan vital, l'évolution créatrice. En cherchant à atteindre le donné authentique, il annonce les tendances les plus modernes de la phénoménologie. (V. introspection.)
BINET
(Alfred) psychologue français (Nice 1857 - Paris 1911). Esprit curieux, ouvert à tous les domaines de l'activité littéraire, scientifique et artistique, AIfred Binet se consacra, passionnément, à la psychologie, après avoir fait représenter une pièce au Grand-Guignol, réussi la licence en droit et entrepris des études de sciences naturelles (qui furent sanctionnées par le grade de docteur ès sciences).
Entré comme préparateur au laboratoire de psychologie physiologique de la Sorbonne , en 1891, il en devient le directeur quatre ans plus tard. Tous les processus de pensée le passionnent, mais il s'attache surtout à l'étude de l'intelligence, qu'il essaie d'appréhender par tous les moyens possibles. Il étudie les aspects de la physionomie, de la tête et du corps, s'intéresse à la graphologie, et à l'intelligence des enfants. En 1904, le ministère de l'Instruction publique décide d'organiser l'enseignement des anormaux; il constitue une commission, dont Binet fait partie, chargée de sélectionner les débiles mentaux.
L'année suivante, une méthode de dépistage est publiée, en collaboration avec Th. Simon, qui est sans cesse améliorée jusqu'en 1911.
Cette échelle métrique de l'intelligence fut le premier test mental réellement utile en pratique. Son succès mondial, lié à sa simplicité, est à l'origine du développement de la psychométrie tout entière. Dans l’œuvre considérable d'Alfred Binet, on peut lire avec profit son excellent volume intitulé les Idées modernes sur- les enfants (1911).
BLEULER
(Eugen), médecin psychiatre suisse (Zollikon, près de Zurich, 1857 - id. 1939). Il s'est illustré par ses études sur « la démence précoce ou groupe des schizophrénies ». Il a introduit en psychiatrie le terme schizophrénie, devenu depuis classique. Il montra que ces malades mentaux sont, malgré leur apparente indifférence, des personnes extrêmement sensibles qui ont, derrière leur écorce protectrice, une vie intérieure intense (autisme).
BÜHLER
(Karl), psychologue allemand (Meckesheim 1879 - Pasadena 1963). Après avoir enseigné à Munich, à Dresde, puis à Vienne, il émigre en Californie. Influencé par les recherches de l'école de Würzburg, il oriente d'abord ses travaux vers l'étude expérimentale de la pensée. Par la suite, il adopte les conceptions biopsychologiques de la Gestalttlieorie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels on peut citer : Die Gestaltwahrnehmungen (1913), Die Krise der Psychologie (1929) et Sprachtheorie (1934). [V. Gestaltpsychologie.]
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